le bout du monde
Je ne connais pas la fille à l'arrosoir, mais son idée de bout du monde me plaisait.
Voilà le mien.
Dans les montagnes du nord du Vietnam, les villages Hmong où nous avons été hébergés cet été. Un bout du monde dans les faits : des heures d'avion, des heures de train, et des heures de marche... Un bout du monde car la vie y est toute autre : une autre idée du travail, de la famille, de l'enfance, des relations entre les hommes, des jours qui passent, de l'histoire d'un pays... Une vie d'un autre âge... Et un bout du monde parce que j'en rêvais, d'aller là-bas. Et puis, allez, aussi parce que lorsqu'on y est, on n'en revient pas en claquant des doigts à la moindre difficulté !
Et puis, il y a aussi ces bouts du monde là :
Où l'étant par la mer, je me sens coupée de tout. Brehat et Ouessant me font rêver quand j'ai envie de m'enfuir, de respirer, de me ressourcer.