la fin de janvier
Cette semaine,
j'ai apprécié la poésie sans poème de Sempé dans Raoul Taburin, ce pro de la mécanique du vélo, qui n'ose avouer qu'une fois en selle, il n'a jamais réussi à en apprivoiser aucun.
J'ai eu du mal à décrocher de Juste après dresseuse d'ours. (Oui, tout comme je suis une pure littéraire qui aurait voulu faire médecine, je suis une blogueuse qui préfère lire dans les livres que sur les écrans...) Cette jeune femme généraliste fait au jour le jour résonner son bon sens et éclater ses coups de gueule. J'ai appris et j'ai ri : j'ai adoré !
Côté papilles, euh... ben... galette des rois ! Mais la dernière, cette fois, préparée avec les élèves. Et pour un dimanche à la maison, les muffins au maïs tout doux, tout chauds de Bob, relevés par un guacamole au paprika.
Et puis j'ai vu Rabbit hole. Huit mois après la mort de leur jeune fils dans un accident, les personnages de Nicole Kidman et Aaron Eckhart doivent fair le choix d'avancer ou non dans la vie avec leur douleur immense. Pas d'effets larmoyants dans ce film, mais les vraies questions posées, délicatement.
Et une certaine résonnance pour moi. Ces gens en souffrance se retrouvent isolés de leurs amis. Ils auraient besoin de ce soutien-là. Mais ce sont finalement eux qui prennent sur eux-mêmes pour aller vers les autres et les entourer. Pour moi, c'est un paradoxe et c'est doublement douloureux. Vous me diriez quel regard vous avez là-dessus ?