week-end de décembre
Pour la première fois, je suis allée au salon de Montreuil. Il y a trop tout, à montreuil. Des milliers de livres, des dizaines d'auteurs et d'illustrateurs, tous les éditeurs, des milliers de visiteurs... Trop pour moi, je crois. Qui aime, timidement, découvrir des choses nouvelles de façon un peu feutrée. Alors il est formidable ce salon, mais je crois que je préfère les librairies. Le plancher qui craque de Pages d'encre à Amiens, les grandes tables et le volume vide du Merle moqueur au 104 à Paris, le comptoir chaleureux de Trait d'union à Noirmoutier, la clarté de la Librairie du renard à Paimpol...
Après je suis retournée au 104, avec lui et avec les amis, pour investir la façade d'un immeuble, retourner dans le brouillard, et manger au Café caché. Mais j'étais déçue que l'expo In-perceptions soit réduite de moitié.
Et puis si vous avez envie de mettre votre nez dans les affaires du nucléaire, j'ai vu sur Arte vendredi soir Qui sème le vent, un téléfilm édifiant avec Laurent Lucas et Natacha Régnier. Dans lequel on apprend les effets de l'exploitation de l'Uranium par Ar*va (à peine déguisée d'un autre nom) sur les populations locales et sur bien d'autres choses encore. Il est possible de le visionner pendant 7 jours...
Maintenant, c'est bol de soupe toute chaude dans le canapé. Bonne fin de dimanche à vous !