Comment je me suis retrouvée à faire des claquettes dans un parking souterrain
Certaines semaines ont des débuts difficiles. Mal à la tête, mal au dos et le réveil qui semble un cri déchirant au milieu de la nuit (Ah ben non, il est bien 7 heures...). Et puis il faut travailler lors de sa journée libre vénérée. Se mettre un peu en colère parce qu'on ne peut pas avancer correctement avec les élèves dans certaines conditions. Et vous terminez ces cinq jours sur une note amère, le coeur un peu pincé, en vous disant que les relations fortes sont rares. A ce moment du parcours, on échange un regard avec son amoureux, il suffit. Main dans la main, on part au cinéma. Un petit tour dans les années 20 (oui, je le dis encore une fois, que j'adooore), et on s'y croirait puisque le film est muet. On voit même des effets de mise en scène et de cadrage qui ne sont plus utilisés aujourd'hui. Il parait que l'acteur a beaucoup de charme, mais je n'y suis pas vraiment sensible. Celui de l'actrice est indéniable. Tous les deux offrent un joli numéro avec un final magnifique : un scène époustouflante (et essoufflante) de claquettes. Alors c'était agréable et léger. Bien plus léger que le cheeseburger, les frites et les profiteroles qui ont suivi... Quelle honte... Mais le coeur était poids plume, quand le gris du parking, sa lumière blafarde et son sol brillant nous ont donné envie d'essayer nous aussi... Et devant la caméra, avons-nous remarqué ensuite. Merci au monsieur dans son aquarium de ne pas s'être moqué dans le haut-parleur...
Et bon week-end à vous !